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Recensement de 2006 : Peuples autochtones du Canada en 2006 : Inuits, Métis et Premières nations, Recensement de 2006 : Les Métis

Les logements surpeuplés et nécessitant des réparations majeures sont davantage le lot des Métis vivant en milieu rural

Dans l'ensemble, en 2006, 3 % des Métis vivaient dans des logements surpeuplés, comparativement à 7 % en 1996. La proportion était de 3 % chez les non-Autochtones. (Le surpeuplement se rapporte aux logements comptant plus d'une personne par pièce.) Et encore plus de Métis habitent des logements nécessitant des réparations majeures. En 2006, 14 % des Métis vivaient dans de tels logements, en légère baisse par rapport à 1996 (17 %). Les Métis restent néanmoins environ deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones d'occuper des logements surpeuplés ou nécessitant des réparations majeures. (Les besoins en réparations majeures étaient laissés au jugement des répondants.)

Les professionnels de la santé affirment que les conditions de logement inadéquates peuvent être associées à une foule de problèmes de santé. Par exemple, les conditions de vie dans des logements surpeuplés peuvent contribuer à la transmission de maladies infectieuses comme la tuberculose et l'hépatite A. Ces conditions peuvent aussi favoriser le risque de blessures, les problèmes de santé mentale ainsi que la tension et la violence familiales1.

Malgré les améliorations observées au cours de la dernière décennie, le surpeuplement est sensiblement plus fréquent chez les Métis dans les régions rurales de la Saskatchewan et de l'Alberta. En 2006, dans les régions rurales de la Saskatchewan, 11 % des Métis habitent des logements surpeuplés, en baisse par rapport à 21 % en 1996. C'est également le cas d'environ 8 % des Métis dans les régions rurales de l'Alberta, près de la moitié de la proportion observée 10 ans plus tôt (15 %).

Dans la dernière décennie, il y a eu une réduction importante du surpeuplement chez les Métis vivant au Manitoba et dans les territoires. Au Manitoba, le pourcentage des Métis dans les régions rurales habitant des logements surpeuplés est passé de 11 % en 1996 à 4 % en 2006. Dans les territoires, 5 % des Métis dans les régions rurales vivaient dans des logements où l'on comptait plus d'une personne par pièce, en baisse par rapport à 13 % en 1996. De même, le pourcentage des Métis dans les régions urbaines des territoires est passé de 10 % à 2 %.

En 2006, les Métis vivant dans les régions rurales des provinces des Prairies étaient les plus susceptibles d'habiter des logements nécessitant des réparations majeures. Selon les estimations, 27 % des Métis vivant dans une région rurale en Saskatchewan, et 19 % au Manitoba ainsi qu'en Alberta, habitaient de tels logements.

Dans les régions rurales du Manitoba et de l'Alberta, la proportion de Métis vivant dans des logements qui nécessitent des réparations majeures a diminué. Elle est passée de 27 % à 19 % en Alberta entre 1996 et 2006, et de 26 % à 19 % au Manitoba pour la même période.

Par contre, même après une décennie, la situation n'a pas changé en Saskatchewan. Dans cette province, plus d'un Métis en milieu rural sur quatre (27 %) et un sur 10 (13 %) dans les centres urbains habitaient des logements requérant des réparations majeures tant en 1996 qu'en 2006. Dans les régions rurales, les Métis étaient, en 2006, plus de deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones (12 %) de vivre dans de telles habitations.

Tableau 15 Pourcentage des populations métisse et non autochtone vivant dans des logements surpeuplés, régions urbaines et rurales, Canada, provinces et territoires, 1996 et 2006

Tableau 16 Pourcentage des populations métisse et non autochtone vivant dans des logements nécessitant des réparations majeures, régions urbaines et rurales, Canada, provinces et territoires, 1996 et 2006

Les Métis plus susceptibles que les non-Autochtones de déménager dans la même subdivision de recensement

En 2006, près de huit Métis sur 10 (79 %) vivaient à la même adresse que lors de l'année ayant précédé le recensement. Il en allait de même pour 86 % de la population non autochtone. L'écart est largement attribuable au nombre relativement élevé de Métis qui ont déménagé dans la même collectivité. Les Métis se sont montrés plus enclins que les non-Autochtones à déménager dans un nouveau logement dans la même subdivision de recensement2 (13 %, comparativement à 8 % chez les non-Autochtones).

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