Dictionnaire, Recensement de la population, 2021
Aire de diffusion (AD)

Définition

Une aire de diffusion (AD) est une petite unité géographique relativement stable formée d'un ou de plusieurs îlots de diffusion avoisinants dont la population moyenne est de 400 à 700 habitants d'après les données du Recensement de la population précédent. Il s'agit de la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement sont diffusées. Les AD couvrent tout le territoire du Canada.

Déclaré en

2021, 2016, 2011, 2006 et 2001

Remarques

En 2021, les mises à jour des limites des aires de diffusion (AD) ont été effectuées en fonction des modifications apportées aux limites des secteurs de recensement et des subdivisions de recensement. De plus, les AD ont fait l'objet d'un certain nombre de mises à jour fondées sur les résultats de consultations menées auprès de spécialistes locaux (des urbanistes, entre autres).

Règles relatives aux aires de diffusion

Les aires de diffusion doivent satisfaire à plusieurs critères de délimitation conçus afin de maximiser leur utilité pour les besoins de l'analyse de données et satisfaire aux exigences opérationnelles.

1. Les limites des aires de diffusion (AD) respectent les limites des subdivisions de recensement et des secteurs de recensement.
2. En plus de suivre les limites des subdivisions de recensement et des secteurs de recensement, les limites des AD correspondent habituellement à des caractéristiques physiques permanentes et visibles sur le terrain, comme les routes, les voies ferrées, les plans d'eau et les lignes de transmission d'électricité. Un petit nombre de limites des AD correspondent également à des lignes imaginaires comme les prolongements de rues, les servitudes des services publics ou des voies de transport et les limites des propriétés.
3. Les aires de diffusion comptent à peu près le même nombre d'habitants, soit en général de 400 à 700 habitants, pour éviter la suppression de données. Des AD comptant un moins grand nombre d'habitants, ou même aucun habitant, pourraient toutefois être créées afin de respecter les limites des subdivisions de recensement et des secteurs de recensement ou de répondre à la demande de spécialistes locaux. On pourrait aussi créer des AD où le nombre d'habitants serait plus élevé.
4. En raison des exigences opérationnelles, les aires de diffusion sont délimitées d'après les chiffres de population des îlots du recensement précédent.
5. Dans la mesure du possible, les aires de diffusion sont de forme compacte tout en respectant les critères précédents. Elles ne peuvent compter de multiples parties.

Code d'aires de diffusion

Chaque aire de diffusion (AD) est assignée un code à quatre chiffres. Pour identifier chaque AD de façon unique au Canada, le code de province/territoire (PR) à deux chiffres et le code de division de recensement (DR) à deux chiffres doivent précéder le code de l'AD. Par exemple :

Lorsque les aires de diffusion avaient été créées, la proximité géographique avait été intégrée aux codes d'AD en attribuant à ces derniers une distribution sinueuse à l'intérieur de chaque division de recensement. Puisque les AD évoluent, la structure du code ne peut pas être maintenue. Donc, les codes d'AD ne peuvent plus assurer la proximité géographique. Un code d'AD est modifié lorsque les limites de l'AD sont changées de telle sorte que les chiffres de population et des logements sont aussi modifiés.

Le tableau 1.1 montre le nombre d'aires de diffusion selon la province et le territoire.

Se reporter aux définitions connexes de l'îlot de diffusion (ID); Secteur de recensement (SR) et Subdivision de recensement (SDR).

Changements antérieurs au recensement courant

Avant 2016, en raison des exigences opérationnelles, une aire de diffusion ne pouvait comporter plus de 99 îlots de diffusion. Ce n'est plus une contrainte pour le Recensement de 2016.

En 2011, les aires de diffusion (AD) ont été définies au besoin plutôt que délimitées de nouveau. Cela a été effectué afin d'assurer la comparabilité des données avec les recensements précédents. Pour ce faire, les urbanistes situés dans des régions à secteurs de recensement ont été interrogés lorsque les AD avaient une croissance démographique élevée entre les recensements de 2001 et 2006 ou qui excédaient la limite maximale de population d'une AD. D'autres mises à jour définies par l'utilisateur ont été acceptées dans les régions où la structure de l'AD avait ou bien considérablement changé entre 2001 et 2006 suite à un tracé automatisé ou elle ne fournissait tout simplement pas des données pertinentes aux utilisateurs (experts locaux) parce que les AD n'étaient pas représentatives de leur communauté. La mise en œuvre de ces deux types de mises à jour définies par l'utilisateur a permis d'éliminer une délimitation complètement systématique automatisée des territoires, laquelle avait été utilisée précédemment lors des recensements.

En 2006, les aires de diffusion (AD) étaient délimitées à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) utilisant un système automatisé de regroupement des territoires. À l'intérieur des RMR et des AR contenant des secteurs de recensement (SR), les AD ont été maintenues relativement stables depuis le dernier recensement. Quelques AD de ces régions ont été ajustées afin de respecter les modifications apportées aux limites des SR, AR et des RMR.

En 2001, l'AD était une nouvelle région géographique normalisée qui remplaçait le secteur de dénombrement (SD) comme unité de base à la diffusion. Les chiffres de population de 1996 ont servi à délimiter les AD, principalement dans les côtés d'îlot ont été géocodés les RMR et les AR qui contenaient des SR. Partout ailleurs, les AD de 2001 correspondaient aux SD de 2001 utilisés pour la collecte des données.